Depuis 2010, l
a vacance commerciale progresse dans les centres-villes de 1 point par an pour atteindre en moyenne 11 % en 2016. Ce sont les petites villes, a fortiori les moins dynamiques en termes démographique et économique, qui sont les plus touchées.
L’Institut pour la Ville et le Commerce, association qui regroupe les acteurs de la filière de l’aménagement et de l’immobilier de commerce (investisseurs, promoteurs, distributeurs, commerçants…), se penche sur ce phénomène dans
le premier numéro des Cahiers de l’Institut pour la Ville et le commerce. En étudiant ses causes mais aussi les premiers remèdes à lui prodiguer.
Combinaison complexe de facteurs
«
Les causes de la vacance commerciale renvoient à une combinaison complexe de facteurs à la fois locaux (défaut d’offre ou de commercialité, déclin démographique.) et plus globaux (métropolisation, concentration et électronisation du commerce…) sur une partie desquels les collectivités locales n’ont pas de prise », estime l’Institut pour la Ville et le Commerce.
Pour autant,
la vacance commerciale en centre-ville n’apparaît ni inéluctable, ni irréversible. Les collectivités locales sont de plus en plus nombreuses à se mobiliser pour endiguer le phénomène, à travers la mise en place d’outils (bourse aux emplacements, pépinières commerciales, taxes sur les locaux vacants…) préfigurant une politique locale de commerce.
Des politiques nationales et locales
Les cahiers de l’IVC consacrent donc une partie aux remèdes à la vacance commerciale.
Qu’il s’agisse des politiques menées au niveau national (le programme national de requalification des quartiers anciens dégradés, ORQAD, le dispositif « Centre-ville de demain » de la Caisse des Dépôts, le fonds de soutien à l’investissement local, FSIL, le dispositif « centre-bourg « ) mais aussi
les politiques menées au niveau local. A travers différents dispositifs : préventifs (observatoires), curatifs (bourses aux emplacements, prospection proactive, management de centre-ville, couveuses et pépinières commerciales, contrat de revitalisation artisanal et commercial), et coercitifs (taxes sur les friches commerciales…)
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