Plusieurs problématiques fragilisent aujourd’hui le secteur de l’hôtellerie-restauration : la crise énergétique, l’inflation des produits alimentaires et les difficultés de recrutement.
Alors que l’inflation atteint 6 % en janvier 2023 et dans le contexte d’une hausse durable des coûts de l’énergie, de nombreux restaurateurs peinent à supporter leurs charges. Certains d’entre eux ont vu leur facture d’énergie multipliée par 10 en un mois.
Après des aides exceptionnelles déployées pendant la crise du Covid 19 pour près de 45 M€, la région Ile-de-France se mobilise à nouveau pour les aider dans cette crise énergétique.
En janvier 2023, elle a voté la montée en puissance du chèque efficacité énergétique, allant désormais jusqu’à 10 000 € pour soutenir la rénovation énergétique des TPE-PME.
Les hôteliers et restaurateurs franciliens peuvent également bénéficier des aides au développement de la gamme UP :
-TP ’up jusqu’à 82 500 € pour les restaurants de moins de 10 salariés qui souhaitent réaliser des dépenses susceptibles de favoriser l’accroissement de production, de la diversification d’activité ou une transformation numérique et écologique.
–PM ’up jusqu’à 375 000 € pour les restaurants de plus de 10 salariés qui souhaitent réaliser le même type de dépenses.
La région francilienne propose également aux restaurateurs de les soutenir dans leur développement numérique (site Internet, solutions marketplace, click and collect…) : ils peuvent ainsi bénéficier d’une aide allant jusqu’à 1 500 € grâce au chèque numérique.
Par ailleurs, grâce à l’aide à l’acquisition de véhicules propres, les restaurateurs peuvent bénéficier d’un soutien allant jusqu’à 9 000 € pour l’achat d’un véhicule propre pour développer leurs activités professionnelles. Ils peuvent également bénéficier de l’aide pour l’installation d’un kit rétrofit sur leur véhicule.
Enfin, pour pallier aux difficultés de recrutement auxquelles le secteur fait face, la région a financé dès 2022 plus de 1 500 places de formations professionnelles aux métiers de la restauration, qui bénéficient de la prime d’attractivité « métiers en tension » de 1 000 €.