Les ventes en ligne sont en constante progression depuis 2014, en 2016 elles ont même enregistré une hausse de 21 % par rapport à l’année précédente, représentant 147 M€ en valeur. Alors que pendant ce temps, le marché français de la beauté « Prestige » était en recul, lié en partie à une forte baisse de la fréquentation touristique suite aux attentats.
Ventes en ligne : 5 % des ventes totales
« Le poids des ventes en ligne représente 5 % des ventes totales de la beauté sélective, ce qui est largement inférieur à d’autres marché que nous suivons comme les articles de sport ou les jouets, car d’une part le contrat de distribution sélective limite l’entrée des pure players et d’autre part, les consommateurs ont besoin de sentir les parfums et tester en magasin les produits de soin ou de maquillage », indique Mathilde Lion, expert beauté Europe chez The NPD Group.
Au Royaume-Uni, cette part représente plus du double (11,5 % du CA total) ; la France étant cependant mieux placée que l’Espagne (1,4 %) et l’Italie (1,5 %).
Le soin est le segment qui concentre la plus grosse part des ventes en ligne (5,6 %) devant les parfums et le maquillage. En termes de croissance, en revanche les produits de maquillage affichent le plus fort dynamisme avec une augmentation des ventes de plus de 30 % en 2016.
Les magasins physiques toujours incontournables
Aujourd’hui, toutes les grandes enseignes de la beauté sélective proposent des boutiques en ligne et les marque « prestige » ont elles aussi lancé leurs propre site de commerce en ligne. Permettant la mise en place de stratégies marketing plus agressives.
Pour autant, les points de vente continuent de jouer un rôle majeur. « Les enseignes physiques restent à juste titre un point incontournable dans le parcours d’achat d’un produit comme un parfum ou un fond de teint. Le e-commerce permet de maintenir et d’améliorer l’expérience client en offrant un nouveau point de vente, plus confortable, plus flexible et souvent plus riche en termes de choix et d’offres promotionnelles », conclut Mathilde Lion.
