A la fin juillet, le nombre de défaillances d’entreprises reste inférieur de près d’un tiers au niveau de la période pré-Covid, selon les données de la Banque de France. Comme globalement depuis le début de l’année, il reste un peu supérieur à 3 000.
En cumul sur un an, entre août 2021 et juillet 2022, il atteint 34 653, soit un repli de 32,2 % par rapport à 2019, avant le début de la crise sanitaire.
Si les défaillances restent à un niveau encore faible par rapport à celui d’avant la crise du Covid 19, elles remontent désormais très progressivement, relativement à 2021. Pour la Banque de France : « ces évolutions doivent être néanmoins interprétées avec précaution, puisque le nombre de défaillances y a été particulièrement faible du fait du ralentissement de l’activité des tribunaux de commerce. » Par ailleurs, les mesures de soutien en trésorerie ont permis d’éviter l’état de cessation des paiements.
En termes de taille d’entreprises, ce sont les très petites entreprises qui ont le plus contribué aux défaillances : +44,4 % sur douze mois comparés aux douze mois précédents, ainsi que les petites entreprises (+36,4 %). A contrario, les faillites d’entreprises de taille intermédiaire (ETI) sont en recul de -39,5 %.
Quant aux secteurs, c’est dans l’hébergement et la restauration que les défaillances augmentent le plus : + 34,4 % par rapport à juillet 2021, suivi par le transport et l’entreposage (+32,6 %) et l’industrie (+ 30,2 %). En revanche, les activités immobilières (-6,5 %) et l’agriculture, sylviculture et pêche (-1,8 %) voient leur nombre de défaillances reculer.