Christian Castriseanu vient d’être réélu à la présidence du Club des Managers de Centre-Ville. Il fait le point sur les actions menées au cours de son premier mandat et présente les chantiers à venir.
Par Sophie Mensior - le 15/03/10
Combien de managers de centre-ville recense votre Club ?
Aujourd’hui, nous en recensons 155, et ce chiffre n’arrête pas de grimper. Cela correspond aux objectifs que nous nous étions fixés, ils sont même dépassés.
En fait, la mise en ligne de notre site Internet, en août 2009, a suscité des demandes d’adhésion, ce qui nous a permis de doubler leur nombre. Par ailleurs, nous essayons de faire une veille. Dès qu’un manager est identifié, nous le contactons spontanément.
Le métier de manager de centre-ville émerge plus que jamais
Comment évolue ce métier ?
C’est une profession, qui émerge plus que jamais. Nous le constatons par l’intérêt marqué des cabinets de recrutement, qui recherchent ce type de profil, à la demande des collectivités locales. Cette année, en période de crise, on leur demande de dynamiser les associations de commerçants, mais aussi de savoir manager les prestataires. Les soldes n’ont pas vraiment bien marché, les managers doivent activer les leviers classiques tout en les modernisant (chèques cadeaux, cartes de fidélité, services, stationnement…). On peut presque parler de marketing de crise.
Quel bilan tirez-vous de votre premier mandat ?
Nous avons réalisé environ 70 % du programme, qui était prévu ; nous avons notamment travaillé sur un projet de voituriers dans le cadre du rapport Charié. Ce qu’il nous reste à faire : le lancement d’une formation au métier de manager de centre-ville, avec le Cefac, Négocia et l’ACFCI ; le montage d’une bibliothèque des compétences, de partage et d’expérience sous la forme d’une plate-forme collaborative, à laquelle tous les managers pourraient accéder. En outre, nous souhaitons organiser une opération évènementielle pour la fin de l’année.
Et pour le prochain, quelles sont les actions prévues ?
Pour 2010, notre programme est encore plus ambitieux et comporte 20 actions à réaliser, contre 10 l’an dernier. Par exemple, nous travaillons à une deuxième version du site Internet, plus des actions nouvelles sur les réseaux sociaux, comme Facebook. Ce que nous souhaitons, c’est faire participer davantage nos adhérents.