Vous voulez fuir la grisaille parisienne et reprendre un café, un bar-tabac, un commerce de bouche...Des opportunités existent. Avant de vous lancer, l'important sera de faire coïncider projet de vie, projet professionnel et projet du territoire, où vous souhaitez vous implanter. Et intégrer le fait que les règles à la campagne ne sont pas tout à fait les mêmes qu'en ville...
Par Sophie MENSIOR - le 12/10/15
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« Pour réussir, les commerçants doivent s’adapter aux clients et non l’inverse. Beaucoup de services à forte valeur ajoutée peuvent être mis en place », tient à souligner Florence Lévêque, qui a créé le cabinet de conseil marketing Obsana Conseil. Plus que jamais, les clients attendent une relation de proximité chez leurs commerçants de …proximité. « La réussite d’une activité commerciale n’est pas uniquement liée à l’activité économique. Elle est intimement liée au commerçant, à sa personnalité, à son accueil », ajoute la consultante.
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Si le commerce aujourd’hui, c’est de la relation client et de la qualité, c’est aussi un plus d’y ajouter un peu de modernité en assurant une présence sur les réseaux sociaux. Que ce soit à titre individuel ou à titre collectif.
« Les actions sont compliquées à mener à titre individuel dans les petites et moyennes villes. Cela fonctionne mieux en général dans les communes où il y a des unions commerciales car il y a mutualisation des moyens », estime Florence Lévêque. Sachant que l’engagement des élus et la volonté politique vont de pair avec l’engagement des commerçants. « Ceux-ci doivent être acteurs de leur centre-ville », ajoute-t-elle.
La crise économique génère aussi des opportunités pour se lancer dans le commerce. Plutôt que de s’installer dans des lieux hyper-saturés, comme le littoral sud, le porteur de projet pourra investir d’autres territoires, qui pourront l’accompagner et le soutenir. Des opportunités existent aussi en termes de secteurs, notamment dans les métiers de bouche. Un certain nombre de communes cherchent des preneurs pour réinvestir ce type de commerce. Reste à trouver les bonnes affaires…Et comme conclut Jean-Yves Pineau (Collectif Ville Campagne) : « Les gens auront toujours besoin de faire commerce même si c’est de manière différente ».