Le commerce saisonnier ne s'exerce qu'une partie de l'année. Pour pratiquer ce métier bien spécifique et en vivre, il est nécessaire d'en connaître quelques caractéristiques. Le commerçant devra faire preuve d'une forte capacité d'adaptation et tenir le rythme physiquement. Pendant la saison, pas question de compter ses heures...
Par Sophie MENSIOR - le 02/07/18
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Le commerçant qui se lance dans ce type d’activité doit savoir que les loyers des baux saisonniers sont un peu plus élevés que ceux des baux commerciaux classiques (3/6/9). Mais dans les deux cas, il devra y porter la même attention. « Il faut bien prendre le temps de lire le document et le signer en toute connaissance de cause » appuie Christine Rubetti, consultante juridique à la mission commerce à la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) du Var. Comme dans tout contrat, il est conseillé de bien comprendre ce qui est mentionné, car une fois signé, les parties seront liées par ses dispositions.
Pour ouvrir un commerce saisonnier, il faut avoir le goût du risque et accepter d’avoir une vie relativement précaire. Cette formule sera adaptée à des personnes, qui préfèrent l’imprévu et n’aiment pas la routine. Mais dans un cadre bien défini : il faut proposer un produit ou service complètement adapté au marché. Car pas question de se tromper, on n’a qu’une saison pour réussir. D’où la nécessité de réaliser au préalable une bonne étude de marché.