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Ouvrir un commerce saisonnier

Ouvrir un commerce saisonnier

Le commerce saisonnier ne s'exerce qu'une partie de l'année. Pour pratiquer ce métier bien spécifique et en vivre, il est nécessaire d'en connaître quelques caractéristiques. Le commerçant devra faire preuve d'une forte capacité d'adaptation et tenir le rythme physiquement. Pendant la saison, pas question de compter ses heures...

Par Sophie MENSIOR - le 02/07/18
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Appréhender son fonctionnement

Le commerce saisonnier ne s’exerce qu’une partie de l’année. Pour pratiquer ce métier bien spécifique et en vivre, il est nécessaire d’en connaître quelques caractéristiques. Des règles juridiques encadrent les baux adaptés à ces points de vente.

Vous souhaitez ouvrir un commerce saisonnier ? Il va falloir en connaître les spécificités et les clés de la réussite.
Car ce métier, comme les autres formes de commerce, ne s’improvise pas.

Tout d’abord, il faut savoir que la période estivale s’est allongée : elle commence en avril avec les vacances de Pâques pour se terminer en octobre avec les vacances de la Toussaint. Le pic d’activité restant toutefois en juillet en août. Dans le même temps, constatent les professionnels du tourisme, la durée des séjours s’est réduite. Il y a une vingtaine d’années, le séjour moyen était de trois semaines, aujourd’hui il est plutôt de 10 jours.

En dehors des deux gros mois de l’été, les clients sont devenus adeptes des séjours de courte durée ou de grands week-ends. Cette pratique est rendue possible par les TGV (Train à grande vitesse), les vols des compagnies aériennes low-cost, qui mettent les destinations touristiques à quelques heures de Paris. Par conséquent, il n’y a quasiment plus de saison déserte. A partir de Pâques, ces destinations connaissent constamment des flux de touristes.

Quant à la saison d’hiver, qui se déroule à la montagne, il sera possible sur certaines zones d’avoir deux saisons. L’hiver étant apprécié par les amateurs de ski et l’été par les randonneurs.