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Financer sa reprise

Financer sa reprise

Vous souhaitez acquérir un commerce ou une affaire artisanale ? Pour cela, vous allez devoir bâtir un plan de financement. Afin de convaincre le banquier de vous accorder un prêt, il vous faudra monter un dossier solide et argumenté. Face aux difficultés de financement, vous ne devez pas hésiter à diversifier vos sources. De nouvelles formules apparaissent, telles que le crowdfunding.

Par Sophie MENSIOR - le 09/03/15
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Commerçants et artisans ne doivent pas hésiter à diversifier leurs sources de financement. A  côté des moyens traditionnels, de nouvelles formules  se développent,  comme le crowdfunding, appelé également  financement participatif.
 
Face aux difficultés que rencontrent certains créateurs et repreneurs à trouver des financements, de nouvelles pratiques se développent telles que le crowdfunfding, appelé également financement participatif. Son principe : faire appel à un grand nombre de personnes pour financer un projet. D’un côté, on trouve un épargnant, qui souhaite investir un peu d’argent dans un projet « coup de cœur », de l’autre un porteur de projet, qui ne possède pas les fonds nécessaires au démarrage de son activité. L’un et l’autre vont se rencontrer sur Internet via une plate-forme dédiée. Les projets sont présentés par leurs porteurs et les épargnants choisissent de financer celui (ou ceux) qui leur plaisent à hauteur de ce qu’ils souhaitent investir.  Le fonctionnement se veut simple et présente l’avantage de la transparence pour l’épargnant : celui-ci sait ce qu’il finance et le fait par choix et selon ses valeurs

Trois formes d’apport sont généralement proposées aux investisseurs : le don, c’est-à-dire que la rémunération de l’épargnant se fait sans contrepartie financière, cela peut être un objet, des offres exclusives, des bons d’achat …Deuxième possibilité : une participation aux fonds propres de la société créée. La rémunération de l’épargnant se fait alors par les dividendes ou par la plus-value réalisée lors de la cession des titres. Dernière formule : le prêt. Le monopole bancaire sur les prêts rémunérés a été supprimé depuis le 1er octobre 2014. Un décret du 16 septembre 2014 précise les conditions des prêts faits par les particuliers. Les prêts avec intérêt se font dans la limite de 1000 € par prêteur et par projet, la durée du crédit ne pouvant être supérieure à 7 ans, les prêts sans intérêt  ont lieu dans la limite de 4 000 € par prêteur et par projet. Quant au porteur de projet, il ne pourra pas emprunter plus de 1 ME par projet.