Si les différents segments des marchés du bébé (jouet-layette-puériculture) ont bien résisté en 2012, ils devraient fléchir dans les prochaines années selon une étude Xerfi-Precepta. Les ventes en ligne devraient monter en puissance.
En 2012, les marchés du bébé ont résisté, avec un chiffre d'affaires de plus de 3 milliards d'euros (-0,7 %), selon les prévisions des experts de Xerfi-Precepta.
Avec de fortes disparités selon les segments. Ainsi le jouet (+2,7 % à 638,6 millions d'euros) reste la locomotive du secteur tandis que la layette (-1,5 % à1,5 milliard) et la puériculture (-1,7 à 1 milliard) ont davantage souffert des arbitrages de consommation liés à la crise.
Mais au cours des prochaines années, les tensions vont se renforcer sur ce marché, avec la dégradation du pouvoir d'achat et le léger recul de la natalité, malgré un nombre toujours élevé de naissances. Xerfi-Precepta prévoit que le marché dans son ensemble va fléchir en moyenne de 0,8 % par an d'ici à 2015 pour retrouver son niveau de 2006.
Tous les segments seront orientés à la baisse entre 2012 et 2015, même si le jouet (-0,2 % par an en moyenne) sera à nouveau moins affecté que les autres segments (-0,8 % pour la layette et -1 % pour la puériculture).
A noter le potentiel des ventes en ligne : en juin 2012 elles représentaient 11,5 % du marché total du bébé, et devraient continuer à croître compte-tenu des facteurs de croissance de ce canal (progrès technologiques, mutations sociologiques, initatives de distributeurs...)
Les auteurs de l'étude constatent la montée en puissance des nouvelles pratiques de consommation (occasion, location, troc..) remettant en cause les modèles dominants, et la multiplication des points de contact avec les enseignes (magasins physiques, smartphones, tablettes...)