Cette année encore, le Père Noël sera au régime minceur. Majoritairement pessimistes quant à l'espoir d'une reprise, les Français envisagent de réduire leur budget de dépenses de Noël (-4,4 %). Ils sacrifieront surtout le poste de dépenses en cadeaux (-4,9 %), en veillant à réduire le moins possible les repas de fêtes (-2,2 %). Tels sont les enseignements de la 13ème étude de Deloitte sur les intentions d'achat des consommateurs européens à l'occasion des fêtes de fin d'année.
Pour les fêtes, les Français prévoient un budget de 605 euros, soit légèrement au dessus de la moyenne européenne (590 euros). Il s'agit de dépenser "utile" (94 %), cette préoccupation, apparue avec la crise de 2008, se pérennise.
En ce qui concerne les cadeaux entre adultes, les chèques cadeaux sont devenus cette année pour la première fois le 1er cadeau souhaité (45 %), sachant cependant que les cadeaux qui seront réellement offerts seront des produits cosmétiques à égalité avec les chocolats (34 %), et les chèques cadeaux offerts ne prennent que la 4ème place.
Pour leurs enfants, les parents souhaitent acheter des cadeaux éducatifs (49 %), traduisant leur préoccupation de les préparer à affronter un futur plus difficile.
54 % des Français se serviront d'Internet pour rechercher et comparer les prix à l'occasion des fêtes de fin d'année; ils seront 28 % à y acheter des produits et ces derniers achèteront plus de 42 % de leurs cadeaux par ce canal. Derrière les hypermarchés, qui demeurent le premier lieu où les Français iront faire leurs courses de Noël (32 %), le Web devient donc un canal de distribution de plein droit (13 %), à la même hauteur que les chaînes de distribution spécialisées (14 %).