Dans un climat général où les grands distributeurs font l'objet de tous les soupçons, le Conseil de la concurrence ne chôme pas. Après la téléphonie mobile, la parfumerie de luxe et plus récemment les jouets, l'institution enquête aujourd'hui sur des pratiques anticoncurrentielles de fabricants de produits d'entretien. Les principaux groupes mondiaux sont concernés comme Unilever ou Henkel. L'objet du délit ? Des échanges d'information sur les prix des produits et les remises accordées aux distributeurs. Si la collusion était confirmée, les groupes pourraient être lourdement sanctionnés. Pour mémoire, rappelons que Carrefour avait été condamné à verser 27 millions dans le cadre de l'entente avérée avec des fabricants de jouets.