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Les commerces parisiens font de la résistance

Les commerces parisiens font de la résistance

En 2014, Paris compte 62 114 commerces ou services commerciaux en activité. Soit une légère hausse (+0,8%) sur la période 2011-2014. Le secteur alimentaire traditionnel reste stable, restauration et bien-être continuent de progresser.

Par Sophie MENSIOR - le 13/03/15

Sur le territoire parisien, le nombre de commerces a légèrement augmenté sur la période 2011-2014, pour se porter à 62 114 en 2014. Ce sont les chiffres dévoilés par la Ville, la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Paris et l'APUR (atelier parisien d'urbanisme), qui réalisent tous les 3 ans une étude sur l'évolution des commerces parisiens.

Avec 280 commerces pour 10 000 habitants, la capitale s'affirme comme la première ville française en nombre de commerces par habitant et l'une des villes les plus dynamiques à l'échelle européenne. Selon cette étude, son parc de commerces est ainsi  plus dense par habitant et par km² que Londres.

Signe de l'attachement des parisiens aux commerces de proximité, le secteur alimentaire traditionnel se maintient (2 300 commerces) : le nombre de bouchers, de boulangers, de poissonniers, de primeurs et de fromagers reste stable. Par ailleurs, si le nombre de supérettes continue à augmenter depuis le début des années 2000, son rythme de progression se ralentit.

Aussi la restauration et le secteur du bien-être continuent de voir le nombre de leurs établissements augmenter : 474 cafés et restaurants et 107 établissements des soins du corps ont ouvert leurs portes. En revanche, la concurrence du e-commerce se fait sentir sur de nombreux secteurs de la culture et du loisirs. 

L'étude recense les hausses les plus importantes :

-opticiens  (+ 18 %), les supérettes (+ 9 %), les soins du corps ( + 6 %), les cafés et restaurants (+ 4 %), et l'alimentaire traditionel spécialisé (+ 3 %).

Mais aussi les baisses les plus significatives  :

-le commerce de gros (-23 %), librairie et presse (-10 %), meubles et équipement du foyer (-10 %), la photographie (-13 %), équipements de communication (-7 %), agences de voyage (-14 %), cybercafés (-33 %), photocopies (-8 %), vidéo club (-63 %), vente et réparation autos (-12 %) et travaux de rénovation (-7 %).

Quant à la vacance des locaux commerciaux, implantés en rez de chaussée, elle est en baisse puisqu'elle passe de 9,6 % en 2011 à 9,1 % en 2014. Pour Olivia Polski, adjointe à la Maire de Paris en charge du commerce  et de l'artisanat : "cette évolution couronne l'action de la municipalité en faveur du commerce de proximité, de la lutte contre la mono-activité et la désertification commerciale, via notamment l'opération Vital'Quartier. "