Le "travel retail" a généré près de 6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2017 et devrait franchir la barre des 7 milliards en 2020, selon les experts de Xerfi. Tous les segments ne sont pas logés à la même enseigne.
Le commerce en zone de transit (aéroport, gares, aires d’autoroutes, transports urbains) s’affirme comme un marché très porteur. Le "travel retail", qui a généré près de 6 milliards d’euros de CA en 2017, franchira la barre des 7 milliards en 2020, selon les experts de Xerfi, qui consacrent une étude à ce sujet.
Pour Xerfi, à moyen terme, l’écosystème du travel retail ne devrait pas être bousculé. Les gestionnaires des zones de transit vont rester les maîtres du jeu dans cet univers réglementé. Ils vont garder la main sur les grandes orientations stratégiques. Quant aux positionnements, ils vont continuer de diverger selon les zones considérées.
En revanche, l’activité est à la peine sur les aires d’autoroutes (900 ME de CA). De moins en moins de Français de rendent dans les restaurants d’autoroute et certaines boutiques hors-alimentaire (comme Décathlon) ont mis fin à l’expérience, « en raison d’un trop fort décalage avec leur positionnement traditionnel », selon les experts de Xerfi.
Pour autant, afflux de voyageurs dans les zones de transit ne rime pas forcément avec consommation accrue de ces derniers. Les gestionnaires doivent donc enrichir l’expérience shopping pour capter l’attention du client-voyageur, qui n’est pas là a priori pour effectuer des achats. Pour l’institut d’études, le digital va également s’affirmer comme facteur clé de succès (e-réservation dans certaines boutiques d’aéroports…)