35 % des scops résultent d'une transmission ou d'une reprise

La Confédération générale des Scop peut se targuer d’un bon bilan pour l’année 2017. En effet, en termes d’emplois, la progression est de 7,6 % par rapport à l’année précédente, soit environ 4 000 emplois supplémentaires. Désormais, le mouvement scop compte 3 177 sociétés coopératives, soit une progression de 5 % en 2017 par rapport à l’année précédente : 2 366 scop (sociétés coopératives et participatives) et 741 scic (sociétés coopératives d’intérêt collectif).     

Sur l’ensemble des sociétés coopératives à fin 2017, 14 % résultent de la transmission d’une entreprise saine, 10 % de la reprise d’une entreprise en difficulté, 10 % de la transformation d’association ou de coopérative ; enfin, le solde, à savoir 65 % ont été des créations  de sociétés coopératives ex nihilo. En termes d’effectif, les scop issues de la transmission d’une société in bonis et de la reprise d’une société en difficulté représentent 35 % de l’ensemble des effectifs des sociétés coopératives.

Un taux de pérennité supérieur à la moyenne

Rappelons que l’ensemble des scops emploi un peu plus de 57 000 salariés, dont 40 % dans les services. Les deux autres secteurs les plus porteurs d’emplois, mais assez loin derrière les services, sont l’industrie et l’éducation / santé.

En 2017, le chiffre d’affaires global des sociétés coopératives a été proche des 5 milliards d’euros, en hausse de 6,4 % par rapport à l’année précédente. Les trois secteurs de l’industrie, de la construction et des services représentent 82 % du chiffre d’affaires global de ces sociétés coopératives.

Enfin, notons que le taux de pérennité à 5 ans des scops est de 67 % soit assez largement au-dessus de la moyenne nationale.