La crise sanitaire a impacté, dans le bon sens, le secteur de la pharmacie. Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO (Union des syndicats de pharmaciens d’officine), nous expose les spécificités de cette profession très encadrée.
Comment se présente le paysage actuel des pharmacies ?
21 000 pharmacies sont dénombrées sur le territoire français. Ce nombre est à peu près stable, on en perd une centaine par an. Dans les années 1980, il y a eu des créations à tout-va. Aujourd’hui, les petites pharmacies ne sont plus viables, on observe des concentrations et regroupements : une pharmacie en rachète une autre.
Les règles d’implantation sont fixées par la loi. Avec ce maillage territorial, il n’y a pas de déserts médicaux comme cela peut l’être pour les médecins. En moyenne, chaque personne a une pharmacie à moins de 7 minutes de chez elle.
Compte tenu des règles très strictes qui régissent la profession, il est quasiment impossible de créer une nouvelle pharmacie, l’installation passe le plus souvent par un rachat.