Dans ce secteur, il n’y a quasiment plus de créations, la priorité est au renouvellement de l’offre existante ou à sa restructuration. Seule ouverture, prévue en 2020 : celle de Lillénium, dans le quartier Lille-Sud.
A contrario, la croissance est soutenue du côté des retails parks. Plus de 500 000 m² ont été inaugurés en 2019, soit une hausse de 29 % sur un an. « La tendance est plutôt à des projets mixtes, avec des commerces, du résidentiel, de l’hôtellerie », explique Antoine Grignon.
Autres faits marquants constatés par Knight Frank: une nette hausse des arrivées de nouvelles enseignes étrangères. En 2019, 57 enseignes ont ouvert leur premier point de vente en France. A noter aussi : la percée des DNVB (Digital native vertical brands), qui reste cependant à relativiser. Une cinquantaine de DNBV ont au moins ouvert une boutique en propre, pour un total de quelques points de vente dans l’Hexagone. Six marque de mode (Balibaris, Le Slip Français, Faguo), d’optique (Jimmy Fairly, Lunettes pour tous) et de de beauté (Oh my Cream) concentrent à elles seules 61 % des points de vente des DNVB.
Si l’on se projette sur les grandes tendances 2020 : restauration, sport et loisirs, enseignes à petits prix, seconde main, formats plus urbains (Ikea…) figurent parmi les secteurs gagnants.
En revanche, le secteur de l’habillement reste pénalisé par les arbitrages des consommateurs, même si la baisse des ventes devrait être plus modérée en 2020. « Le commerce n’est pas mort, il est en pleine mutation », conclut Antoine Grignon.