Dans les hôtels, la hausse des nuitées, au deuxième trimestre 2018, est de + 1,3 % en glissement annuel. Elle est particulièrement marquée dans le haut de gamme (+4,2 %). C’est la fréquentation des non-résidents qui s’avère dynamique (+5,6 % après +13,5 %), particulièrement en Ile-de-France. En revanche, celle des résidents se replie (-1,3 %) après un an et demi de hausse.
Dans les autres hébergements collectifs touristiques (résidences de tourisme, villages de vacances, maisons familiales et auberges de jeunesse, les hébergements proposés par des particuliers n’étant pas inclus), la fréquentation est également soutenue : +4,4 % par rapport au même trimestre de 2017 (+11,8 % au trimestre précédent). Elle augmente vivement en Ile-de-France, tandis que la fin de saison est médiocre dans les massifs de ski (-11,9 % sur un an).
Quant aux campings, ils restent des modes d’hébergement prisés : leur fréquentation augmente de 1,7 % sur un an, surtout grâce à la clientèle non résidente (+2,7 %), la hausse étant tirée par l’activité dans les campings classés 3 étoiles (+4,6 %) et dans une moindre mesure dans les 4 et 5 étoiles (+2,6 %). Sont particulièrement concernés les emplacements équipés. Les zones littorales (+2,2 %) ont bénéficié de conditions météorologiques clémentes.