« L’essentiel des pertes alimentaires dans nos restaurants est généré dans les phases d’approvisionnement et de transformation des produits. Avant de réglementer, il s’agit de sensibiliser et d’informer. C’est tout le sens du travail mené par l’Umih, auprès de ses professionnels », regrettent Hubert Jan, président de la branche restauration de l’Umih et Karim Khan, président de la commission développement durable.
Mobilisée dès 2013 lors de la signature contre le gaspillage alimentaire, l’Umih rappelle qu’elle était à l’initiative du développement du doggy bag de manière volontaire. Cette pratique est déjà appliquée par certains restaurateurs, qui mettent gratuitement un contenant à disposition de leurs clients, qui en font la demande.
Pour accompagner les professionnels, l’Umih met a déjà publié des guides de bonnes pratiques pour vaincre le gaspillage en restauration (2015) et en hôtellerie (2016), un livre de recettes anti-gaspillage à l’automne 2017. L’organisation professionnelle promeut également une formation contre le gaspillage alimentaire.